3 questions à Benoit Froment, Maire-adjoint de Villefranche-sur-Saône, délégué aux opérations d’aménagement urbain, grands projets, Mobilités, Intermodalité

Le projet phare du mandat 2020-2026 est la réalisation de l’écoquartier Monplaisir. En quoi cela consiste-t-il ?

Aux portes de la métropole lyonnaise, Villefranche-sur-Saône subit une pression immobilière considérable que nous souhaitons maîtriser grâce à un urbanisme apaisé. Cette ancienne friche industrielle de 10 hectares offre l’occasion de réinventer la ville par un aménagement de qualité, répondant aux impératifs de la transition écologique et sociale. Les opérations immobilières menées font appel à une exigence environnementale sans précédent, permettant de réduire notre impact carbone tout en offrant des logements agréables qui favorisent le lien social.

Le 13 juillet sera inauguré le parc Simone Veil. Est-ce un nouveau symbole de cette transformation urbaine ?

Quel plus beau symbole de résilience que de faire appel à la mémoire de la première adhérente de l’UDI ? Ce parc d’un hectare constitue le totem de l’écoquartier en proposant des lieux de rencontre entre habitants, un jardin participatif, un composteur collectif et des jeux inclusifs. C’est un nouveau poumon vert pour la ville qui résonne avec les valeurs incarnées par Simone Veil.

Cette réalisation transforme-t-elle la perception de la ville du futur ?

Cet écoquartier est mon laboratoire d’innovation urbaine. C’est un projet qui me permet de tester l’habitat participatif, l’utilisation de nouveaux matériaux de construction tels que le bois ou le pisé, et le développement de processus d’économie circulaire par le recyclage des matériaux. Ce quartier est révolutionnaire car 80% de sa consommation d’énergie proviendra des énergies renouvelables grâce à un réseau de chaleur urbain et à l’énergie photovoltaïque. Il préfigure la ville de demain : humaine et durable !