3 questions à Gilles Cima, adjoint au maire de Cannes
1/ Vous avez réuni la fédération UDI des Alpes-Maritimes en présence de nombreux élus du département qui vous ont rejoint ?
Une soixantaine de personnes étaient présentes lors des vœux de notre fédération. Nous les avons organisés spécialement à Nice où une équipe animée par Catherine Moreau, adjointe au maire de Nice et conseillère départementale, et Dario Lutchmayah, notre délégué départemental, redynamisent notre présence dans la capitale azuréenne. Etaient également présents de nombreux élus du département. Beaucoup de sujets ont été abordés : la nouvelle gouvernance de l’UDI, la vie de notre fédération, l’actualité politique, etc. Avec comme questions principales, la place de l’UDI dans la transformation politique de notre pays.
2/ Quelle est la recette de la bonne santé de l’UDI dans votre département ?
Notre positionnement dans ce département a toujours été constant : beaucoup d’élus locaux et départementaux, mais pas de maires ni de parlementaires ; tous ces postes étant jusqu’à l’année dernière dévolus aux seuls LR. Mais les choses changent : la rivalité entre Christian Estrosi et Eric Ciotti nous repositionne bien au centre droit et attire des élus : Serge Amar, adjoint LR au maire d’Antibes et VP de la région Sud vient de nous rejoindre ; tout comme des adhérents qui ne veulent pas s’enfermer dans les tensions internes aux familles politiques voisines. La nouvelle présidence d’Hervé Marseille nous permet de faire entendre l’originalité de notre message, notamment en prêtant attention aux plus modestes dans un climat social qui génère aujourd’hui beaucoup d’inquiétude pour le futur en général et le pouvoir d’achat en particulier.
3/ Vous êtes adjoint au maire de Cannes notamment chargé des projets structurants. C’est un défi passionnant pour une ville au rayonnement touristique et culturel mondial ?
David Lisnard m’a confié plusieurs délégations : les travaux, les projets structurants, les travaux maritimes, la propreté urbaine, les espaces verts, l’attractivité et la sécurité de l’espace publique. C’est un chantier énorme dans une ville en pleine mutation et transformation où nous devons, par exemple, en même temps, refaire totalement une Croisette, vitrine internationale qui n’est plus aux normes, et un centre social avec crèche et école. Nous devons à la fois satisfaire nos touristes et congressistes et nos habitants, c’est là le passionnant de notre mission.