Communiqué de Jean-Christophe Lagarde
Paris, le 14 février 2019
Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, tête de liste aux Européennes, et Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des Départements de France étaient rassemblés jeudi dernier lors d’un colloque exceptionnel organisé au siège de l’UDI : « La décentralisation peut-elle être un projet de société ? »
A l’invitation de Françoise Gatel, vice-Présidente de l’UD et sénatrice d’Ille et Vilaine et de Philippe Laurent, Maire de Sceaux et Secrétaire général de l’Association des maires de France, sont également intervenus Olivier Richefou, président du département de la Mayenne et Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin.
Dominique Bussereau a profité de l’occasion pour rappeler la demande de modification de la loi NOTRe, « en accord avec les Régions, afin de rendre possible une intervention économique de ces collectivités, sur la base du volontariat. »
Dominique Bussereau a rappelé que l’ADF revendiquait pendant l’élection présidentielle “un nouveau pacte territorial pour confier plus de souplesse d’action et d’innovation aux collectivités« , avec 36 propositions concrètes pour offrir plus de marges de manoeuvre et de compétences aux départements.
En dénonçant “la pratique centralisée et verticale du pouvoir” par Emmanuel Macron, Jean-Christophe Lagarde a rappelé que “les libertés locales et la décentralisation sont au coeur du projet politique de l’UDI”. “Il n’y a pas grand-chose finalement que l’Etat devrait conserver de mon point de vue en dehors des grands pouvoirs régaliens. Le paradoxe est qu’à force de tout faire, la seule chose que l’Etat ne fait plus, ce sont les missions régaliennes : pas capable d’assurer la sécurité, pas capable de rendre la justice, pas capable de gérer l’éducation avec un niveau qui baisse en permanence. (…) Les fonctions régaliennes de l’Etat sont celles qu’il n’assume plus à force de s’occuper des autres” a-t-il ajouté.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]