« Tous les jours sont un 8 mars. Ensemble, continuons le combat en faveur de l’égalité. » Annick Billon
Annick Billon, Sénatrice de la Vendée, Présidente de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes au Sénat
L’égalité entre les femmes et les hommes fait partie des valeurs fondatrices de l’UDI que nous nous devons de porter non pas comme un étendard mais comme la garantie d’une société plus juste. Il importe de rappeler cette conviction en ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, comme il est essentiel d’œuvrer toute l’année en faveur de l’égalité et de la lutte contre les violences faites aux femmes. Il est de notre devoir de parlementaire de rédiger des textes pour que, faisant fi de la grammaire, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin.
C’est notamment le cas avec la proposition de loi visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique. Dix ans après la loi Sauvadet qui prévoit la parité dans la haute fonction publique, le texte que je porte avec Dominique Vérien entend ajouter un palier et ainsi favoriser l’accès des femmes aux postes à responsabilité. Notre proposition sera prochainement débattue au Sénat.
La présidente de notre conseil national, Valérie Létard, a récemment permis d’inscrire dans la loi l’octroi d’une aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales. Cette disposition combat indirectement un mal persistant de notre société en permettant à des femmes d’accéder à une relative autonomie pour fuir leur tyran. Cette loi n’empêchera pas les violences mais elle va sauver des vies.
Ce 1er mars, le Sénat a voté à l’unanimité une proposition de résolution, que j’ai co-rédigée avec trois collègues, appelant à faire de la lutte contre les violences pornographiques une priorité de politique publique. 255 sénateurs, un record pour un texte sénatorial sous la Vème république, ont souhaité être associés à cette proposition qui fait suite au rapport « Porno, l’enfer du décor ». Derrière le strass et les paillettes d’une industrie à fantasmes se cache une usine à cauchemars constituée de réalisateurs barbares, de réseaux clandestins, de financiers pervers. Il n’est pas question de s’ériger en censeur bien-pensant mais de protéger des femmes de violences réelles, de préserver des enfants d’images choquantes accessibles 7 jours sur 7 par un simple clic, de respecter les droits de l’Homme et de refuser que des interdits de notre société constituent la norme de cette industrie tentaculaire.
Tous les jours sont un 8 mars. Ensemble, continuons le combat en faveur de l’égalité.