Louis Gundermann, membre du Conseil d’administration du Forum Français de la Jeunesse pour l’UDI Jeunes

Il y a une semaine, j’ai eu la chance d’être invité par la Commission européenne à Bruxelles au nom de l’UDI Jeunes pour deux jours de rencontre-débat autour de trois enjeux fondateurs pour notre parti : l’action de l’Europe pour aider les territoires à choisir la forme de leur transition écologique et énergétique.

De nombreux élus et acteurs locaux sont déterminés à conduire cette transition, rendue encore plus présente par la crise énergétique due à l’invasion russe en Ukraine. À défaut de pouvoir envoyer leurs factures au Kremlin, ils peuvent saisir de nouveaux outils européens… à condition que le gouvernement français n’ait pas choisi de faire écran, une spécialité nationale dont on se passerait volontiers !

Avant que 2024 n’ouvre une opportunité pour l’UDI de revenir au Parlement Européen, et en attendant le prochain renouvellement du Comité Européen des Régions (la voix européenne de l’ensemble des collectivités de la commune à la région) où l’UDI, troisième force territoriale en France, devrait logiquement trouver sa place, c’était un plaisir de porter la voix de notre mouvement en débattant de solutions concrètes : liaisons douces et transports en commun, développement de l’électrification des transports ruraux, chauffage urbain via la géothermie comme dans la ville UDI de Garges-Lès-Gonesse, ou ville numérique verte comme à Issy-les-Moulineaux.

Ces échanges ont permis de constater une déception, voire un désarroi des acteurs français, mais aussi de représentants de la Commission face à un gouvernement français, et plus globalement un fonctionnement institutionnel de notre pays, beaucoup plus rétif à l’autonomie des acteurs locaux et des corps intermédiaires que les autres États de notre Union. Or les outils et programmes sont conçus par le législateur européen dans une logique de subsidiarité. Le manque de cet esprit dans notre nation rend parfois certaines politiques et financements inefficaces, alors que nos concitoyens exigent chaque jour davantage de concret et d’efficacité.

Cela a été l’occasion d’échanger avec d’autres mouvements de jeunesse français, des associations et des hauts fonctionnaires européens qui ont appris peu à peu à se départir de leur jargon, mais aussi de tisser des liens avec de potentiels partenaires pour l’UDI Jeunes, comme les Étudiants Démocrates Européens, qui ont inspiré la création d’Erasmus et réunissent des associations et forces politiques de centre-droit depuis 1961 pour défendre une « Europe unie et libre », ce qui est plus que jamais d’actualité !

Ces premières rencontres annoncent d’autres échanges alors que l’UDI Jeunes est déjà à bloc et fourmille d’idées et d’initiatives pour préparer les Européennes du 9 juin 2024. Merci à nos fédérations de jeunes et à tous nos membres qui ont initié ou participé à des événements en ce joli mois de l’Europe.