Attaques terroristes du Hamas en Israël
Meyer Habib, Député des Français établis hors de France
Le samedi 7 octobre, 50 ans exactement après la guerre du Kippour, l’État juif a connu un 11 septembre qui a bouleversé nos cœurs. En cette journée sacrée, Shabbat et Simchat Torah, la barbarie islamiste s’est déchaînée, frappant sans distinction, sans pitié. Femmes, enfants, bébés, vieillards ; des familles entières décimées, des atrocités impensables ont été commises.
Le Hamas, que certains tentent de légitimer ou de minimiser, est en réalité du même acabit que Daesh. Nous parlons ici de pogroms, rappelant les jours sombres de Kichinev il y a 120 ans, et même si la Shoah reste un événement incomparable dans sa cruauté, jamais depuis lors autant de Juifs n’avaient été massacrés le même jour. Parmi ces victimes, douze de nos compatriotes français et dix-sept portés disparus (chiffres du 12 octobre 2023).
Ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas d’un simple conflit territorial. Israël a cédé Gaza, jusqu’au dernier centimètre. Pourtant, le Hamas ne veut pas d’Israël à ses côtés, mais d’un État à la place d’Israël. Cette guerre dépasse les frontières de l’État hébreu ; elle est le reflet d’une lutte plus globale, celle entre la civilisation et la barbarie. C’est une guerre contre notre modèle de société, nos valeurs, et surtout notre conception de la dignité humaine. Si Israël perd cette guerre, le monde libre tout entier vacillera. Souvenons-nous des mots de Sartre : pas un Français ne sera en sécurité tant qu’un Juif pourra craindre pour sa vie.
Je suis aussi préoccupé par les manifestations qui propagent la haine et l’antisémitisme. La montée de l’antisémitisme, comme nous l’avons vu à l’Assemblée nationale, est inacceptable. Jamais je n’aurais pensé voir un tel déchaînement de haine dans ce haut lieu de la République. L’histoire jugera sévèrement ceux qui sont complices de cette haine.