De violents cyclones s’abattent sur la Réunion et de Mayotte.

Nassimah Dindar, Conseillère départementale de La Réunion

 

Les cyclones font parler de La Réunion et de Mayotte, mettant nos territoires à rude épreuve. Les dégâts matériels importants et les pertes humaines tragiques rappellent avec force la vulnérabilité de nos territoires insulaires face à ces phénomènes climatiques extrêmes. L’UDI exprime toute sa solidarité envers les Françaises et Français touchés, avec une pensée particulière pour les victimes disparues et leurs proches.

Suite au passage violent du cyclone Garance traversant La Réunion, le 28 février dernier, l’État, comme à chaque dévastation météorologique, a réagi rapidement aux côtés des collectivités pour apporter soutien et mesures combinées en faveur des familles concernées.

La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, annoncée rapidement par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, permettra assurément d’aider les particuliers ainsi que l’économie réunionnaise dans son ensemble.

La remise en état des infrastructures essentielles tels que routes, réseaux électriques, eau potable a été les priorités essentielles : 180 000 foyers ont été privés d’électricité.

La vitalité de notre écosystème entrepreneurial a démontré sa réactivité, son efficacité et sa vitalité : ce sont des atouts à préserver.

Autre fierté réunionnaise : notre agriculture nourricière qui sait faire preuve de résilience.

Nombreuses sont les exploitations agricoles largement affectées, et conséquemment nos agriculteurs attendent simplification, rapidité, coordination des aides afin de poursuivre leur engagement en faveur de l’autonomie alimentaire de notre île.

Face aux aléas climatiques plus nombreux et violents, les 24 communes de l’île doivent bénéficier de mesures spécifiques adaptées pour retenir les eaux de crues, l’endiguement des ravines, la réfection de nos canalisations…

L’État régalien, protecteur et accompagnateur, doit impérativement soutenir financièrement (avec le soutien des fonds structurels européens) des initiatives locales pour sécuriser sur le long terme nos territoires insulaires.

Ce drame climatique, en effet, nous oblige à la sécurisation des logements sociaux pour protéger nos populations vulnérables, ceci sans augmentation de leur loyer.

La Réunion peut faire confiance à notre ministre du logement, Valérie Létard, puisqu’elle connaît parfaitement tous les contours de cette réalité sociale cruciale pour l’avenir de nos populations ; de beaux projets existent comme celui du projet Alvéole relatif au bâti tropical.