Accès au sport, l’affaire de tous
Alexia Ostyn, Membre du Bureau national de l’UDI Jeunes
La France vient de s’imposer aux Mondiaux de handball féminin. Elle organisera en 2024 les Jeux olympiques et paralympiques, ce qui est une source de grande satisfaction.
Nous pouvons également être fiers de nos champions. Mais la France, c’est aussi, et il ne faut pas l’oublier, les nombreux clubs amateurs et leurs bénévoles, qui constituent également notre grande fierté.
Le sport défend des valeurs qui me sont chères : la tolérance, le respect, le dépassement de soi, des valeurs transmissibles dans la vie de tous les jours, comme en témoignent les Journées nationales du sport olympique (23 juin) et paralympique (8 octobre 2023).
Ces événements sont deux occasions parfaites pour promouvoir le sport pour tous.
Cependant, de nombreux habitants des communes périphériques peinent à accéder au sport ou sont très limités dans le choix de la discipline. Cette difficulté est d’ailleurs en augmentation en matière d’handisport.
L’enjeu de la proximité représente un véritable défi afin que chacun puisse pratiquer son sport dans de bonnes conditions, à une distance raisonnable de son domicile et sans dépendre des transports en commun.
Nos communes manquent d’équipements et d’infrastructures sportives, souvent parce qu’elles ne peuvent pas les financer ou les faire fonctionner sans le soutien des autres niveaux de collectivités.
Ce cofinancement est pourtant indispensable pour faciliter l’accès aux équipements, notamment pour les personnes en situation de handicap. Cela encouragerait l’achat de matériels techniques et la formation des dirigeants à l’accueil des personnes handicapées.
Il est évident qu’il ne peut y avoir de clubs proposant de l’handisport dans toutes les communes, mais il me semble important de le promouvoir au sein des clubs classiques : la visibilité du parasport et du handicap est essentielle pour éduquer nos jeunes, et moins jeunes, à la solidarité et à la tolérance.