Communiqué de presse – L’urgence climatique doit être notre seule priorité environnementale
Paris, le 18 septembre 2019
Les conclusions des scientifiques du programme mondial de simulations du climat sont sans appel : une croissance rapide de notre consommation d’énergies fossiles pourrait conduire à une augmentation de la température moyenne globale jusqu’à 6 et 7 degrés à horizon 2100.
Cette hausse apparaît largement “exagérée” d’après le directeur de recherche au CNRS qui a participé aux conclusions du groupe d’étude Olivier Boucher et ne doivent donc pas conduire à une profusion de discours apocalyptiques qui réduiraient notre capacité et notre lucidité à faire face à ces enjeux.
Toutefois, ces simulations montrent que la priorité de toute politique environnementale et énergétique doit être la sortie des énergies carbonées via une défense proactive de la fermeture des centrales à charbon, à gaz et au fioul dans le monde.
Alors que la Chine vient de construire la plus grande voie ferrée de transport de charbon au monde, l’Europe doit tirer profit de son statut de première puissance commerciale mondiale pour faire pression sur les États émetteurs de CO², notamment via l’instauration d’une taxe sur les produits importés en Europe en fonction de leur impact carbone comme l’a défendu Jean-Christophe Lagarde lors de la campagne européenne, en tenant compte du mix électrique et énergétique de chaque pays.
En France, ce rapport doit nous rappeler qu’un euro dépensé est un euro bien dépensé s’il permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. La production d’électricité française n’émettant pas de CO² grâce au parc nucléaire, la question des transports doit être au cœur des politiques publiques car ils constituent la première source française d’émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi l’UDI propose depuis de nombreux mois de lancer un grand plan d’investissement pour la mobilité hydrogène avec l’obligation d’optimiser à 100% l’utilisation des énergies renouvelables et des centrales nucléaires en dirigeant tous les surplus de production vers la production d’hydrogène par électrolyse.
Surtout, les conclusions du programme mondial de simulations du climat montrent qu’aucun scénario ne permettra de limiter la hausse des températures mondiales à 2° sans de gigantesques capacités de captation du carbone atmosphérique, d’au moins 10 milliards de tonnes par an. Dès lors, il est impératif de tenir compte de cette réalité par des investissements massifs dans les techniques de captation du carbone atmosphérique.
Plus que jamais, l’UDI entend rassembler les élus et citoyens engagés sur leurs territoires pour conduire des politiques environnementales centrées sur la décarbonation de l’économie, loin du dogmatisme décroissant des Verts rouges.
Christelle FAVETTA-SIEYES
Conseillère départementale de la Savoie
Secrétaire nationale de l’UDI en charge de l’écologie
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