[vc_row row_height_percent= »0″ overlay_alpha= »50″ gutter_size= »3″ shift_y= »0″][vc_column column_width_percent= »100″ overlay_alpha= »50″ gutter_size= »3″ medium_width= »0″ shift_x= »0″ shift_y= »0″ z_index= »0″][vc_column_text]
Communiqué de Jean-Christophe Lagarde
Paris, le 31 décembre 2016
Pour ses derniers et bien tristes vœux, François Hollande a tenté en vain de se justifier malgré un terrible bilan. Ce ne sont pas de vœux qu’il aurait du présenter, mais des excuses !
Délesté du poids d’une nouvelle campagne, François Hollande aurait pu enfin parler vrai mais il ne l’a pas fait. Nous avons eu le droit une énième fois à un discours qui sonnait faux.
Le plus frappant dans ces vœux, c’est qu’ils sont ceux d’un homme seul et sans lendemain. Seul, car le bilan est si triste qu’aucun de ses amis ne revendique être son héritier, et c’est une première dans la cinquième République. Sans lendemain, car l’échec est si lourd qu’il n’a pas été en mesure de se représenter, sous la pression de ses « amis » qui l’ont rejeté.
Ses derniers vœux auraient pu être historiques. Mais ces vœux tournés vers le passé ne méritent finalement que l’indifférence. Car ce qui compte désormais n’est pas ce que nous pensons de ces cinq dernières années, mais comment nous allons pouvoir construire le redressement au cours des cinq prochaines années pour la France.
En 2017, je souhaite que nous nous tournions avec courage vers des réformes claires et lucides et non des promesses sans lendemain, et encore moins la démagogie et le repli sur soi qui nous condamneraient définitivement.
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]