Haut-Karabakh : l’urgence de la diplomatie internationale

Après des années de tensions et une escalade récente des hostilités marquée par des attaques inacceptables contre les populations civiles de Stepanakert et d’autres villes à majorité arménienne du Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan a fait céder ce territoire arménien après une offensive aussi violente que meurtrière.
Un cessez-le-feu a été signé le 20 septembre sous l’égide de la Russie. Ce coup de force soulève des inquiétudes graves quant à la sécurité et aux droits des Arméniens dans la région, particulièrement à la lumière des récentes attaques ayant entraîné des victimes civiles et des dommages matériels importants.
 
Dans ce contexte, Hervé Marseille, Président de l’UDI, très engagé sur le respect des frontières du Haut-Karabakh, avait condamné la nouvelle agression de l’Azerbaïdjan dans un tweet : « L’Azerbaïdjan passe à nouveau à l’attaque : après avoir isolé le Haut-Karabakh, ils veulent l’anéantir ! La communauté internationale ne peut plus rester indifférente. Une réaction urgente et forte s’impose. »
Cette réaction soulignait déjà l’urgence d’une intervention diplomatique internationale pour résoudre la crise.
 
La situation actuelle confirme l’aggravation sur le terrain que beaucoup redoutaient. La victoire de l’Azerbaïdjan et les tensions qui suivent l’agression mettent non seulement en péril la stabilité régionale, les populations locales mais aussi le rôle et l’efficacité de la diplomatie internationale dans une résolution de conflits de longue date.