Mobilisation citoyenne à Reims
Mario Rossi, Vice-président à l’insertion du Conseil départemental de la Marne et Vice-président du Grand Reims
Reims, comme beaucoup d’autres villes en France, a été récemment le théâtre de violences extrêmes que l’on n’avait pas vues depuis 2005. Des quartiers qui avaient bénéficié d’investissements massifs dans le cadre de projets de rénovation urbaine ont subi des dégradations importantes : des voitures brûlées, des magasins ravagés et pillés, des installations publiques vandalisées.
Tous ces biens étaient destinés à servir la population locale, conçus en collaboration avec les usagers pour répondre au mieux à leurs besoins et attentes.
Les habitants de ces quartiers sont les premières victimes. Ils ont perdu leur voiture, leur accès à un centre social ou à une mairie de proximité. Le maire de Reims, Arnaud Robinet, a réagi vivement. Après la première nuit de ces violences extrêmes, il a obtenu du ministre de l’Intérieur un renfort de forces de l’ordre.
Il a remercié le ministre Darmanin le lundi 3 juillet à midi, pour son appel au calme et à un sursaut républicain, que Reims, comme d’autres villes à l’initiative de l’AMF, a respecté. Un grand nombre de personnes se sont rassemblées sur la place publique pour ce moment fort. La foule, très en colère contre ces jeunes délinquants, dont l’âge moyen est de 17 ans, qui ont tout détruit, était également très inquiète pour l’avenir.
Je pense qu’il est à craindre que de tels actes se reproduisent si nous n’engageons pas une réflexion collective et approfondie sur cette question.