Nouvelle législature : analyse de la présidence et des groupes politiques

Présidence de l’Assemblée nationale

Ce 18 juillet, lors de sa séance inaugurale, l’Assemblée nationale a procédé à l’élection de son Président dans un suspens sans précédent sous la Ve République. Tension renforcée par le fait que le Président de la République a exprimé son intention d’attendre les résultats de cette élection et la formation des groupes politiques avant de nommer un Premier ministre.

Les règles de cette élection sont les suivantes : les deux premiers tours requièrent une majorité absolue (soit 50 % des votes exprimés plus une voix pour remporter le siège). Si aucune force ni alliance politique n’atteint ce seuil, un troisième tour est alors organisé pour désigner le Président de l’Assemblée nationale à la majorité simple (le plus grand nombre de voix).

À chaque tour de scrutin, la Présidente sortante, Yaël Braun-Pivet a progressé en suffrages, opérant ainsi le rassemblement nécessaire pour réunir la majorité des forces de l’arc républicain :

  • 124 voix au 1er tour (au titre de Renaissance et avec le soutien du MoDem)
  • 210 voix au 2e tour (avec le retrait des candidats des LR et d’Horizons, Philippe Juvin et Naïma Moutchou)
  • 220 voix au 3e tour (avec le retrait du candidat LIOT, Charles de Courson).

Cette élection marque la première étape vers la formation d’un gouvernement.

Les groupes politiques de la XVIIe législature

La fragmentation sans précédent entre sensibilités politiques au soir du 2d tour des législatives s’est traduite dans la composition des groupes parlementaires.
 
Avec 11 groupes (auxquels il faut ajouter les non inscrits), l’Assemblée nationale bat le record qu’elle avait déjà battu en 2022. Nous vous proposons de découvrir la nouvelle répartition des groupes politiques :