Top départ de la 10e législature du Parlement européen à Strasbourg !
Valérie Devaux, Députée européenne et Conseillère départementale de la Somme (80)
En tant que candidate UDI, 11e sur la liste « Besoin d’Europe » et originaire de la Somme, j’ai été officiellement investie députée européenne mardi 16 juillet. J’ai intégré le groupe centriste Renew Europe avec mes collègues de la délégation française l’Europe Ensemble, composée de l’UDI, de Renaissance, du MoDem et d’Horizons.
Cette semaine à Strasbourg a notamment été marquée par l’adoption d’une première résolution réaffirmant le soutien du Parlement au peuple ukrainien, suite à la guerre d’agression de la Russie. Un soutien sur lequel l’extrême droite de Jordan Bardella et de Victor Orban s’est une nouvelle fois opposée.
L’installation de cette 10e législature appelait différentes élections aux postes à responsabilité du Parlement européen.
D’abord la réélection de Roberta Metsola à la présidence du Parlement européen, pour une durée de 2 ans et demi. Cette eurodéputée d’origine maltaise et issue du parti populaire européen a été élue à une majorité des voix sans précédent.
Ont également été élus les 14 vice-présidentes et vice-présidents du Parlement européen, issus de différents groupes politiques et de différentes nationalités.
L’élection des questeurs et le vote sur la répartition des présidences des différentes commissions parlementaires étaient aussi à l’ordre du jour des votes cette semaine. Je félicite ma collègue Fabienne Keller, députée européenne Renew Europe, de sa réélection à la questure. Je suis heureuse de vous annoncer que je siègerai pour ma part en commission des transports, des droits des femmes, et en commission de l’emploi et des affaires sociales.
Enfin, le Parlement européen a eu à se prononcer sur la candidature d’Ursula von der Leyen à la Présidence de la Commission européenne, poste qu’elle occupe depuis 2019.
Dans son discours de candidature devant le Parlement européen, cette ancienne ministre allemande a présenté ses priorités pour le mandat 2024-2029. J’ai particulièrement noté les points suivants, qui correspondent aux sujets sur lesquels je souhaite m’engager : le renforcement de l’Europe de la défense, la lutte contre les violences faites aux femmes, la nécessité de combler le déficit de compétences et d’emplois ou encore la mobilisation de nouveaux investissements pour renforcer les infrastructures de transports.
Face aux extrêmes et après de nombreuses négociations, nous avons choisi de réélire cette dernière pour un second mandat à la tête de l’organe exécutif de l’Union européenne. Cela n’aurait pas été possible sans la mise en place d’une coalition rassemblant les partis du centre-droit au centre-gauche. Cette coalition est en effet nécessaire pour bâtir une majorité suffisante dans l’hémicycle, aucun parti n’ayant la majorité à lui seul. Une pratique courante en Europe et dont la France pourrait s’inspirer dans le contexte actuel.